Publié dans Société

Arnaque de haut vol - Un grand hôtel perd 100 millions d’ariary

Publié le mardi, 04 février 2025

Depuis huit mois, le propriétaire d'un grand hôtel situé dans le quartier d’Ambalamanasy, Toamasina, s'est fait escroquer à hauteur de 100 millions d’ariary. C'est le montant que des clients malhonnêtes devaient payer pour leur séjour à l'hôtel, mais aussi pour locations diverses. A l'index : des Camerounais à l'intention malveillante. De toute façon, l'un de ces derniers a été arrêté par les hommes de la section de recherche criminelle (SRC) de Toamasina,  alors que tous ses acolytes trempés dans la même affaire ont réussi à prendre le large, les uns après les autres, depuis. 

Déféré au Parquet, le suspect camerounais a été ensuite placé sous mandat de dépôt à la prison d'Ambalatavoahangy depuis samedi dernier. Voilà maintenant comment ces arnaqueurs africains parvenaient à tromper l'hôtelier. En arrivant par petites vagues, ces clients camerounais menaient une vie de pachas dans cet hôtel. Ils ne faisaient aucune restriction dans leurs demandes de services. Ils ont alors annoncé vouloir louer une salle où ils se réunissent souvent,  mais aussi des chambres pour une période de huit mois, selon une source. Mais ce n'est pas tout. Ces Africains ont non seulement et naturellement consommé des boissons et nourritures, mais ils ont aussi loué des véhicules.

Le temps passait, et ces étrangers ont continué de mener le même train de vie à l'hôtel jusqu'à ce que le propriétaire dupe n'ait finalement réalisé que quelque chose clochait. Lorsqu'il décide d'exiger à ses clients africains qu'ils doivent payer, ces derniers ont commencé à quitter l'hôtel en catimini, les uns après les autres. 

En faisant le calcul, l'hôtelier victime découvre, non sans amer constat que ces Africains lui doivent cette somme qu'il n'a malheureusement toujours pas perçue jusqu'à présent. De guerre lasse, il était venu s'en plaindre auprès de la Gendarmerie qui a immédiatement démarré une enquête. Jusque-là, il n'y a donc que cet unique Camerounais 

à tomber dans le filet de la Justice. En revanche, ses camarades sont activement recherchés par la SRC de Toamasina.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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